ÉRIC   LYSØE

Premiers vers


Les primes cigarettes

Comme tout le monde, j’ai commencé par écrire des poèmes. Je dois avoir dix-sept quand je trouve un éditeur pour un premier recueil, Les primes cigarettes. Malheureusement, à l’époque, les éditeurs qui s’intéressent à la poésie d’un adolescent sont des éditeurs à compte d’auteur. À cette époque-là mes parents ne roulent pas sur l’or. Le prétendu éditeur, José Millas-Martin accepte donc un plan de financement sur… j’ai oublié. Un an, un an et demi peut-être.  Toujours est-il que les épreuves arrivent à la maison quand je suis en train de passer mon bac. Ma mère les cache, le temps de l’examen. Je n’y ai accès qu’en juillet, pour quelques jours. Et j’ai alors un tel respect pour la chose écrite que je corrige sur des feuilles à part. Oui, c’est iditot, mais je n’ai pas encore dix-huit ans… Bref, l’éditeur ne tiendra évidemment aucun compte de mes corrections. Par chance la Bibliothèque nationale a enregistré ce premier livre sous une identité fantaisiste  : Erich W. Lysoe (il faut dire que pour faire nordique, je signais alors Erik Wulf Lysøe). On pourrait donc continuer sans problèmes à oublier ce recueil. Je me suis amusé cependant à en conserver quelques pages que vous pourrez découvrir ici


Le cadenas, suivi du Roy loqueteux

Mon deuxième recueil, datant de 1973, et resté inédit. C’est un peu mieux, du moins à mon avis. Je compte en sauver l’essentiel. C’était tapé à la machine à l’époque et je n’ai plus qu’un double au papier carbone (eh oui ! Sacrée époque que cette époque-là. Alors je vais trascrire ça ici, mais sans doute au compte-gouttes.